C'est un petit homme efface de tous regards Revant d'une fleur soudain il cueille l'amour Lui qui etait toujours morose et voila qui vole vole Lui qui
Souviens-toi d'il y a longtemps Quand nous etions des adolescents On savait tout on etait rois Les vieux ne nous comprenaient pas Et nous voulions changer
Tu as tisse nos promesses je m'en suis fait un habit Que je porte chaque jour Pour qu'elles ne sombrent dans l'oubli Tu eclaires mes nuits comme un lune
C'est comme si on changeait les grands tourments En un grand torrent Pour laisser l'amour lui meme faire son oeuvre Sur un fleuve enrage de caresses de
Y'a tellement de dieux sur terre Y'en a surement un qui veillera sur nous Qui veillera sur notre amitie Qu'on veut garder sans se mettre a genoux La vie
Aucun nuage n'etait venu faire des ombrages Et bien tant mieux car ils n'etaient pas invites Pour voir les feuilles qui colorent le paysage L'automne
Hey la vie c'est a toi que je parle Je t'ai maudit tu m'as fait souvent mal Aujourd'hui je crois que je reviens De quelque part ou tu ne me disais rien
Cadillac en cadillac Cadillac en cadillac En cadillac La route nous mene vers l'eternel L'etoile du soir qui nous appelle J'ai toujours voulu cette liberte
Le mirador c'est l'observatoire La tour que l'homme batit Afin d'atteindre en reve peut-etre Une vie meilleure Mais parfois et parce que ses mains sont
Les annees passent les annees oublient Je perds la grace je trouve l'ennui La mort m'attends mais ca j'ai le temps En attendant la vieillesse me surprend
Oui c'est le temps de la crinoline Oui c'est le temps de la guillotine Un homme est mort assassine Le meurtrier qui doit payer Un citoyen plutot tranquille
Tu vis seul sans amants Tu vis seul sans tourments Tu ecoutes tomber la pluie Tu oublie la ville qui crie Hey, crois-tu a la danse? La danse a deux pour
La route est longue quelquefois je doute De ce paradis que tu nommes pays d'ivoire Et quand je pleure quelques fois tu m'offres Ton epaule en me parlant
L'amour est pas en point On l'a trop plie Il pourrait briser Notre histoire inventee Si on passait la nuit a faire les 400 coups La nuit porte conseil
J'ai ouvert ma porte avec la cle des champs J'ai quitte la ville pour respirer Je me suis allonge au pied d'un arbre Ce geant de la foret me minuscule
Elle me tire de mon sommeil dans ses bras la radio Elle est vetue de caprice et de vice la radio Elle est le puits, je suis la soif, elle est l'eau Je
Ou sont-ils alles ces gens tranquilles? Ou sont-ils partis ces hommes et ces femmes? Et pourquoi? Et pourquoi? Si j'etais le Bon Dieu je leur donnerais
Pourquoi avec l'ami un soir On regardait le sable filer si lentement Dans le sablier de l'abandon Qui se meurt pendant que nait la nuit A la main un rhum