Preklad: Marc Douglas Berardi. Franklinville.
Depuis que ma Ninon est partie Ma tete est un capharnaum Et pour oublier mon amie Je fume le troublant opium Dans ses fumees aux teintes roses Je vois
Jean-Pierre, tres epris de sa belle Qu'est au pays, Recoit une terrible nouvelle Et lui ecrit : Mina, que viens-je donc d'apprendre ? Tu te maries !
Dans la campagne verdoyante Le train longeant sa voie de fer Emporte une foule bruyante Tout la-bas, vers la grande mer Le mecanicien Jean, sur sa locomotive
La-bas sur l'ocean Dans ce phare qui scintille Le gardien vigilant Demeure sans famille. Seul dans l'immensite Quand le flot se souleve Parfois comme
Que veux-tu m'a dit le demon J'ai repondu dans ma demence Je suis gueux et je veux Ninon Dont le dedain fait ma souffrance Et Satan riant aux eclats
Un silence, si intense Dechirant la gene, mon c?ur qui saigne Un regard, en defense une main qui s'elance et tout s'enflamme Oh ! Ailleurs, loin de
Judy: Poetes de l'an deux mille Vous n'etes plus assez polissons Vos recettes sont si faciles Et vos chansons Ont toutes le meme ton Ou est le style
He ! Allen Nous avons joue le jeux Tu me sortais toutes les nuits Comme deux amants dans un film de Fellini Le decor a l'envers La dechirure arrivee
Dans ce beau paysage de mirages et de certitudes Qui sait ce qui nous attends D'amour ou de solitude Ou vont les promesses du vent Est-ce demain la fin
J'ai parfume ma maison de musique J'ai decore mes saisons de couleurs et de boheme Oh, j'ai ouvert mes fenetres pour que demain vienne y laisser Mon
Je le sais deja depuis trop longtemps Depuis le temps qu'on l'on se ment, doucement Moi j'essaie de te retenir, Mais quand l'amour s'en va mieux vaut
Tu resumes tout ce que j'aime Tu m'poussais a l'extreme Toi seul connaissait bien mes demons Nous c'etait pas banal Pourquoi t'as mis un point final
Judy: T'es l'plus beau de tous les salauds Que la terre ait porte Pas satisfait d'avoir ma peau Il te fallait mon sang, mes os T'as mis de l'eau dans
Tu voyages dans ma tete Sur l'ocean dans un bateau de liberte On va se retrouver Ou que tu sois Comme si c'etait hier La lumiere de tes yeux brillant
Si j'etais le feu Je brulerais l'univers Si j'etais le vent je l'effacerais Et si j'etais l'eau je recouvrirais la terre En detruisant tout, tout le
Si loin dans ma memoire Des souvenirs qui s'accrochent a mon histoire Des mots qui reviennent comme par hasard Pourquoi je pense encore a toi ce soir
On s'est appris, on se connait On s'fait du bien du mal On court apres le temps pour ne pas qu'il s'en aille On peint sa vie en blanc pour que rien n