Texty: Rohff. Du Fond Du Coeur.
Au clair de la lune, ha ha ha... ma chandelle est morte.
J'ai fait pleurer ma plume, car la douleur etait trop forte, cousin.
Du fond du coeur en toute sincerite, a bon entendeur j'dedie ces vers aux gens conscients d'la realite.
J'parle d'celle qu'on a vecu, celle qu'on vit, celle qu'on vivra certainement si on survit.
Si tu tiens l'coup, encaisse tout les coup d'la vie, profond degout, tristesse qui aliment l'appetit,
L'envie d'reussir, batir un truc solide pour l'avenir,
Soulager les peines de ta mere qui s'inquiete que pour ton devenir,
Se repentir, du sens interdit revenir, devenir quelqu'un, pouvoir mourir avec le sourire,
Venir au monde pour en partir, ainsi ca n'a aucun sens,
Etions-nous mal partit afin d'mieux finir notre existence ?
La paix de malheur ce doit etre en convalescence.
Guerir cent cicatrices d'un bonheur qui lui apaise ta conscience.
Seche tes larmes fatales toutes les vies ont la prudence,
Ou noie ton mental dans la defonce pour t'eloigner d'tes chances, d'tes reves.
Faut qu'j'me releve, faut qu'j'tourne la page pour ma propre delivrance,
Parce qu'au fond j'me sent pris en otage par la souffrance.
Faut qu'j'fasse ma base dans les pieds d'l'espoir, pour sortir de la,
Faut qu'j'me casse, faut qu'j'laisse des traces qui n's'enlevent pas a pas.
J'prends le hardcore cette vie comme il vient,
Mais j'ignore totalement comment l'juge y intervient.
J'parviens, a garder la tete haute, pis j'ai pas a m'plaindre par rapport a d'autres,
Parce que par rapport a d'autres j'ai compris plus tot. Aussitot, resonne les miens,
Car dans mon ghetto, le bien n'a pas de treteaux.
Le monde appartient aux gens qui s'levent tot,
Nous on s'leve tard pour prendre c'qui appartient aux gens qui s'couchent tot.
On a pas l'choix la societe en a fait une contrainte,
Pis tu n'es perdant qu'si tu parle trop ou laisse tes empreintes.
Ensemble meme plus la craintes, la prison ca fait plus peur,
A l'exterieur ca galere presqu'autant qu'a l'interieur.
Ca joue sur l'systeme nerveux, mais a force on s'y habitue.
On deviens d'plus en plus nerveux, feroce, jusqu'a c'qu'on s'tue.
Une autre maniere de gacher ca vie, dans d'mauvaises peripeties,
Qui colorient ton caractere, ton esprit s'endurcit.
Ainsi, tu agis comme tu n'aurais jamais voulu, de fierte tu recule devant rien.
Le mal s'accentue, prend de grande proportion.
Attention dans la rue, y'a des gens sous tension qui discutent plus c'est revolu.
Personnalite superflu dont l'affection a fait abandon.
Sa vit conclu qu'il faut tout niquer avant Armaggedon.
J'demande pardon au tout puissant de ne pas remplir ma mission,
D'en etre conscient et sur c'morceau en degager l'emotion.
Sachez qu'j'fais pas semblant d'etre un mauvais garcon,
Sinon ca serait flagrant dans le feu de l'action.
De mes ancetres a mes parents entoure d'mes freres et soeurs,
La republique islamique dans les Comores j'dirais le mythes et ces valeurs.
Comprends pourquoi j'les defendrais jusqu'au bout,
Comprends pourquoi j'prefere mourir debout, que vivre a genoux.
Mon bled les Comores, l'Afrique mon continent,
Ca vient du fond du coeur j'suis pas la pour faire semblant.
On sait c'qu'on veut, on sait ou on va, on sait d'ou on est, on sait qui on est, et on sait ou on est.
J'te dis qu'on sait c'qu'on veut, on sait ou on va, on sait ou on est, on sait qui on est, on sait qui on nait.
Mon grand pere a combattu pour la France, j'en ai eu la nationalite,
Mais quand meme nique sa mere la France, ou on t'etire les papiers, mais servent pas a circuler en BM.
Franchement j'ai pas d'amour pour ce pays qui nous voit ramper,
Me tremper dans la merde, me pousser au bord du gouffre.
Car je suis d'la resistance ils mettent la pression, afin qu'j'm'etouffe,
Mais j'preserve mon dernier souffle car j'suis un rebelle survivant,
Lutter de l'humour noir reflet du mauvais bon vivant.
Chaque jour un autre jour car j'suis encore vivant,
L'amour m'a raye d'son parcours j'suis comme un mort vivant.
Je sais qui j'suis d'ou j'viens j'en ai l'animal instinct,
Je sais ou j'suis ou j'vais j'essaie d'conjuguer mon destin.
On devine pas c'qu'il nous reserve mais tout d'meme j'conserve ma dignite, me contente de jouer en reserve.
J'suis pas des selectionnes, mais des grands abonnes, la vie en citee, condamne pour ramer,
Saigner, s'entre-tuer au lieu de s'aimer, pour que l'etat recolte ce qu'il a si longtemps seme.
Parseme de haine, empoisonne tout une maree humaine, juge par toi-meme.
Quand les juges t'emprisonnent c'n'est pas a eux qu'ca fait d'la peine.
J'estime que ces gens la ne sont pas mieux que moi,
Des etres humains comme moi venus au monde d'la meme maniere que moi,
La difference c'est qu'ils sont blanc et moi j'suis renoi.
Ils ont la chance de n'pas avoir saute les memes obstacles que moi,
C'n'est pas la meme culture ni les memes histoires que moi, c'n'est pas la meme foi,
Ils croient pas au meme dieu que moi, on voit qu'ils mangent pas le meme pain que moi,
Parlent pas l'meme langage que moi, degagent pas la meme rage que moi.
J'declare qu'jusqu'a la mort j'vous f'rais la guerre,
A c'que j'sache ce n'est pas Dieu qui bous envoi pour gouverner sur Terre.
De plus vos systemes halam influent sur mon bien-etre,
J'pourrais jamais etre honnete tant qu'vous rest'rez malhonnetes.
C'est clair et net esclave de personne j'ai pas a m'soumettre,
Healabi m'a pas fait naitre pour qu'j'devienne votre marionnette.
J'triche dans votre jeu, faut des sous pour s'casser d'ici, si d'ici la j'decede,
J'tiens a c'qu'on m'enterre pas ici mais on m'enterre aupres d'mes ancetres dans mon bled, mon village.
Ceux qui m'aiment ne pleurez pas car j'n'etais que d'passage.
Dans c'monde, tu realis'ra a quel point j'etais un sacre bonhomme,
J'suis toujours brave, regulier, jusqu'a c'que mon heure sonne.
J'suis arrive seul, et mon depart s'fera seul, seul,
Le tout puissant sait quand comment mon ame decollera du sol.
Issus des maisons d'taule de Ganidja, j'reve de mettre fin a ce cauchemar sous un parasol,
Qui cache nos bagnoles de la misere qui nous colle, a la peau.
Le ghetto la ou tu jongle avec ta place en taule. Rabza negros tous dans les halls,
C'est la regle la bas tousse tous picolent. La realite ca craint mais tous on en rigole.
On cherche le pactole pour changer d'protocole, echanger les roles,
Que les riches deviennent pauvres ce s'rait drole. (ha ha ha...)
Ici les choses s'ressemblent, l'illusion du passe s'ressent.
Pour toutes les generations sacrifiees j'represente.
Au m.i.c j'balance mon inspiration d'l'atmosphere.
Ca m'concerne, j'rap de conspiration avec mes freres.
K'1 Fry Mafia Comoria equipe sans pitie, la tienne devant la mienne c'est meme pas trois quart d'la moitie.
J'rend mes amitie, a mes potos, la famille, et j'ai c'qu'i' faut pour les fachos et les ennemis,
Les medisants qui comprennent rien, me jalousent, alors qu'j'ai rien, hypocrites,
Si t'es est un s'te plais evite de m'serrer la main.
Sur le terrain j'suis Rohff, a la fois Housni, si tu veux m'test, d'un seul geste, j't'expliqu'rais ma vie.
Mon reflexe commettra certainement l'interdit, j'me sens tellement gentil qu'c'est toi qui cherche les ennuis.
L'ennemi, ca s'repere pas a la tete mais au regard, j'ai donc contrecarre la meprise meme dans le noir.
Si tu fais un sourire laisse moi en rire un rapport, paranoiaque sur les bords, j't'en prie, bienvenue a bord.
Mon bled les Comores, l'Afrique mon continent, ca vient du fond du coeur j'suis pas la pour faire semblant.
J'ai laisse mon stylo pleurer ma haine, les quelques joies,
Les peines, la vertu, le vecu, la mama, les problemes.
Pour ceux incarceres victimes du systeme, pour tout les cousins cousines, les types des HLM.
Appelle ca le blues du ghetto, la Mafia Africaine, dedicace a tous mes potos.
Moi j'vais t'infecter de quoi s'injecter, de tous suspecter,
L'escalade l'echelle de la violence pour c'faire respecter.
C'est pas pour m'la raconter, mais j'suis en place a n'importe quelle heure,
J'suis une fierte qui sait comment motiver ma peur.
D'la pure sensation qui prend tout etre humain,
Si t'as pas peur c'est qu't'as pas d'coeur dans l'corps, tu dois etre Martien.
Tu crois p't'etre qu't'es l'homme le plus hardcore du monde.
A l'heure qu'il est, tu prends tes reves pour une realite mais dans ton reve tu vas t'faire en...
Entre donc dans rien si t'as eu l'respect s'esquive la colere.
Pendant qu'derriere ton vice ton aspect j'risque de tout foutre en l'air.
Mauvais presage comme un eclair, mes nerfs lachent,
Ca degenere comme l'orage qu'arrive eclair d'abord un demarrage.
J'ai la rage, mais un coeur.
Clin d'oeil, a ceux qui en ont, les cas sociaux qui gambergent et qui savent ou ils vont.
Moi j'm'adresse aux vrais bonhomme j'm'en moque des imitations,
Ces cons qui vivent que pour la reputation.
Mes rimes emergent du bon, malgre qu'le mal en fait sous l'son.
Devierge l'insensibilite, fait preuve de reflexion, une forte personnalite,
J'ai des defauts mais tout d'meme des qualites.
J'ai appris qu'la force de l'homme n'etait pas du physique, mais d'la vertu ou d'la moralite.
Parce que des fois on est tellement degoute,
Qu'on s'laisse emporter et plus rien peut nous arreter.
Sache qu'apres c'que t'auras fait tu vas r'gretter. Dis-moi gros, ca t'est pas d'ja arrive ?
La vie elle est dure t'as vu, mais faut s'adapter hein !
Faut plus qu'j'sois en echec, faut qu'j'blanchisse mon cash, signe des cheques, hein !
Trouver l'ame-soeur, pleurer propre, hechek hein !
Dedicace a toi qui m'ecoute la, toute ta mi-fa, sache mon coeur t'a mit la hagla, autant qu'la habla !
J'suis un mec de rue qu'est la pour honorer les siens, generations confondues, du plus jeune aux anciens.
Ils ont d'la peine pour nos freres et soeurs qui purgent des peines,
Parce que quand i' r'viennent c'est toujours la meme, rengaine.
C'est grave comme le systeme nous ken, faut qu'on trouve une solution a nos problemes, quoi qu'il advienne.
Pour ta gouverne, j'envisage de retourner dans mon pays,
Pour m'decrasser, purifier l'esprit, parce que la France m'a faconne,
M'a nourri de beaucoup trop de mal, beaucoup trop de haine, m'a pourri.
Pour tout ceux qui s'trouvent dans l'meme cas que moi, pour ceux qui souffrent plus que moi, dedicace a toi.
Tout ceux qui sont parti, qui ont franchi le seuil de l'extreme. Inch'Allah pour l'paradis.
Moi j'vois loin, j'vois trop loin. Ecoute-moi bien cousine, cousin. J'suis pas la pour faire semblant, ecoute...
Comme chaque chose arrive a son terme, il est temps que mon recit en fasse de meme.
Soit hardcore pour oim, apprecie cette musique, ce theme, que ta conscience, s'en serve de lanterne...
C'est toute l'amertume, la misere, qui coule dans mes veines,
Me consterne, appelle ca le blues, des citees HLM...
Dedicace a la Mafia Africaine... a Lasso... MS, Mista Flo...
Tous mes freres victimes du systeme... De fleury, Nanterre...
Bois d'Arcy, Frene, les promene, hun !... Mes deux p'tits freres...
Jaloud et Ibal, je vous aime de tout mon coeur... Ma p'tite soeur...
ma perle, ma princesse... Samira...
Aux zaringo... a ma mere... seule maison de ma peine... que j'ai tant fait pleurer...
Excuse-moi... j'regrette... Du fond du coeur... Je t'aime... J'vous laisse...
J'ai fait pleurer ma plume, car la douleur etait trop forte, cousin.
Du fond du coeur en toute sincerite, a bon entendeur j'dedie ces vers aux gens conscients d'la realite.
J'parle d'celle qu'on a vecu, celle qu'on vit, celle qu'on vivra certainement si on survit.
Si tu tiens l'coup, encaisse tout les coup d'la vie, profond degout, tristesse qui aliment l'appetit,
L'envie d'reussir, batir un truc solide pour l'avenir,
Soulager les peines de ta mere qui s'inquiete que pour ton devenir,
Se repentir, du sens interdit revenir, devenir quelqu'un, pouvoir mourir avec le sourire,
Venir au monde pour en partir, ainsi ca n'a aucun sens,
Etions-nous mal partit afin d'mieux finir notre existence ?
La paix de malheur ce doit etre en convalescence.
Guerir cent cicatrices d'un bonheur qui lui apaise ta conscience.
Seche tes larmes fatales toutes les vies ont la prudence,
Ou noie ton mental dans la defonce pour t'eloigner d'tes chances, d'tes reves.
Faut qu'j'me releve, faut qu'j'tourne la page pour ma propre delivrance,
Parce qu'au fond j'me sent pris en otage par la souffrance.
Faut qu'j'fasse ma base dans les pieds d'l'espoir, pour sortir de la,
Faut qu'j'me casse, faut qu'j'laisse des traces qui n's'enlevent pas a pas.
J'prends le hardcore cette vie comme il vient,
Mais j'ignore totalement comment l'juge y intervient.
J'parviens, a garder la tete haute, pis j'ai pas a m'plaindre par rapport a d'autres,
Parce que par rapport a d'autres j'ai compris plus tot. Aussitot, resonne les miens,
Car dans mon ghetto, le bien n'a pas de treteaux.
Le monde appartient aux gens qui s'levent tot,
Nous on s'leve tard pour prendre c'qui appartient aux gens qui s'couchent tot.
On a pas l'choix la societe en a fait une contrainte,
Pis tu n'es perdant qu'si tu parle trop ou laisse tes empreintes.
Ensemble meme plus la craintes, la prison ca fait plus peur,
A l'exterieur ca galere presqu'autant qu'a l'interieur.
Ca joue sur l'systeme nerveux, mais a force on s'y habitue.
On deviens d'plus en plus nerveux, feroce, jusqu'a c'qu'on s'tue.
Une autre maniere de gacher ca vie, dans d'mauvaises peripeties,
Qui colorient ton caractere, ton esprit s'endurcit.
Ainsi, tu agis comme tu n'aurais jamais voulu, de fierte tu recule devant rien.
Le mal s'accentue, prend de grande proportion.
Attention dans la rue, y'a des gens sous tension qui discutent plus c'est revolu.
Personnalite superflu dont l'affection a fait abandon.
Sa vit conclu qu'il faut tout niquer avant Armaggedon.
J'demande pardon au tout puissant de ne pas remplir ma mission,
D'en etre conscient et sur c'morceau en degager l'emotion.
Sachez qu'j'fais pas semblant d'etre un mauvais garcon,
Sinon ca serait flagrant dans le feu de l'action.
De mes ancetres a mes parents entoure d'mes freres et soeurs,
La republique islamique dans les Comores j'dirais le mythes et ces valeurs.
Comprends pourquoi j'les defendrais jusqu'au bout,
Comprends pourquoi j'prefere mourir debout, que vivre a genoux.
Mon bled les Comores, l'Afrique mon continent,
Ca vient du fond du coeur j'suis pas la pour faire semblant.
On sait c'qu'on veut, on sait ou on va, on sait d'ou on est, on sait qui on est, et on sait ou on est.
J'te dis qu'on sait c'qu'on veut, on sait ou on va, on sait ou on est, on sait qui on est, on sait qui on nait.
Mon grand pere a combattu pour la France, j'en ai eu la nationalite,
Mais quand meme nique sa mere la France, ou on t'etire les papiers, mais servent pas a circuler en BM.
Franchement j'ai pas d'amour pour ce pays qui nous voit ramper,
Me tremper dans la merde, me pousser au bord du gouffre.
Car je suis d'la resistance ils mettent la pression, afin qu'j'm'etouffe,
Mais j'preserve mon dernier souffle car j'suis un rebelle survivant,
Lutter de l'humour noir reflet du mauvais bon vivant.
Chaque jour un autre jour car j'suis encore vivant,
L'amour m'a raye d'son parcours j'suis comme un mort vivant.
Je sais qui j'suis d'ou j'viens j'en ai l'animal instinct,
Je sais ou j'suis ou j'vais j'essaie d'conjuguer mon destin.
On devine pas c'qu'il nous reserve mais tout d'meme j'conserve ma dignite, me contente de jouer en reserve.
J'suis pas des selectionnes, mais des grands abonnes, la vie en citee, condamne pour ramer,
Saigner, s'entre-tuer au lieu de s'aimer, pour que l'etat recolte ce qu'il a si longtemps seme.
Parseme de haine, empoisonne tout une maree humaine, juge par toi-meme.
Quand les juges t'emprisonnent c'n'est pas a eux qu'ca fait d'la peine.
J'estime que ces gens la ne sont pas mieux que moi,
Des etres humains comme moi venus au monde d'la meme maniere que moi,
La difference c'est qu'ils sont blanc et moi j'suis renoi.
Ils ont la chance de n'pas avoir saute les memes obstacles que moi,
C'n'est pas la meme culture ni les memes histoires que moi, c'n'est pas la meme foi,
Ils croient pas au meme dieu que moi, on voit qu'ils mangent pas le meme pain que moi,
Parlent pas l'meme langage que moi, degagent pas la meme rage que moi.
J'declare qu'jusqu'a la mort j'vous f'rais la guerre,
A c'que j'sache ce n'est pas Dieu qui bous envoi pour gouverner sur Terre.
De plus vos systemes halam influent sur mon bien-etre,
J'pourrais jamais etre honnete tant qu'vous rest'rez malhonnetes.
C'est clair et net esclave de personne j'ai pas a m'soumettre,
Healabi m'a pas fait naitre pour qu'j'devienne votre marionnette.
J'triche dans votre jeu, faut des sous pour s'casser d'ici, si d'ici la j'decede,
J'tiens a c'qu'on m'enterre pas ici mais on m'enterre aupres d'mes ancetres dans mon bled, mon village.
Ceux qui m'aiment ne pleurez pas car j'n'etais que d'passage.
Dans c'monde, tu realis'ra a quel point j'etais un sacre bonhomme,
J'suis toujours brave, regulier, jusqu'a c'que mon heure sonne.
J'suis arrive seul, et mon depart s'fera seul, seul,
Le tout puissant sait quand comment mon ame decollera du sol.
Issus des maisons d'taule de Ganidja, j'reve de mettre fin a ce cauchemar sous un parasol,
Qui cache nos bagnoles de la misere qui nous colle, a la peau.
Le ghetto la ou tu jongle avec ta place en taule. Rabza negros tous dans les halls,
C'est la regle la bas tousse tous picolent. La realite ca craint mais tous on en rigole.
On cherche le pactole pour changer d'protocole, echanger les roles,
Que les riches deviennent pauvres ce s'rait drole. (ha ha ha...)
Ici les choses s'ressemblent, l'illusion du passe s'ressent.
Pour toutes les generations sacrifiees j'represente.
Au m.i.c j'balance mon inspiration d'l'atmosphere.
Ca m'concerne, j'rap de conspiration avec mes freres.
K'1 Fry Mafia Comoria equipe sans pitie, la tienne devant la mienne c'est meme pas trois quart d'la moitie.
J'rend mes amitie, a mes potos, la famille, et j'ai c'qu'i' faut pour les fachos et les ennemis,
Les medisants qui comprennent rien, me jalousent, alors qu'j'ai rien, hypocrites,
Si t'es est un s'te plais evite de m'serrer la main.
Sur le terrain j'suis Rohff, a la fois Housni, si tu veux m'test, d'un seul geste, j't'expliqu'rais ma vie.
Mon reflexe commettra certainement l'interdit, j'me sens tellement gentil qu'c'est toi qui cherche les ennuis.
L'ennemi, ca s'repere pas a la tete mais au regard, j'ai donc contrecarre la meprise meme dans le noir.
Si tu fais un sourire laisse moi en rire un rapport, paranoiaque sur les bords, j't'en prie, bienvenue a bord.
Mon bled les Comores, l'Afrique mon continent, ca vient du fond du coeur j'suis pas la pour faire semblant.
J'ai laisse mon stylo pleurer ma haine, les quelques joies,
Les peines, la vertu, le vecu, la mama, les problemes.
Pour ceux incarceres victimes du systeme, pour tout les cousins cousines, les types des HLM.
Appelle ca le blues du ghetto, la Mafia Africaine, dedicace a tous mes potos.
Moi j'vais t'infecter de quoi s'injecter, de tous suspecter,
L'escalade l'echelle de la violence pour c'faire respecter.
C'est pas pour m'la raconter, mais j'suis en place a n'importe quelle heure,
J'suis une fierte qui sait comment motiver ma peur.
D'la pure sensation qui prend tout etre humain,
Si t'as pas peur c'est qu't'as pas d'coeur dans l'corps, tu dois etre Martien.
Tu crois p't'etre qu't'es l'homme le plus hardcore du monde.
A l'heure qu'il est, tu prends tes reves pour une realite mais dans ton reve tu vas t'faire en...
Entre donc dans rien si t'as eu l'respect s'esquive la colere.
Pendant qu'derriere ton vice ton aspect j'risque de tout foutre en l'air.
Mauvais presage comme un eclair, mes nerfs lachent,
Ca degenere comme l'orage qu'arrive eclair d'abord un demarrage.
J'ai la rage, mais un coeur.
Clin d'oeil, a ceux qui en ont, les cas sociaux qui gambergent et qui savent ou ils vont.
Moi j'm'adresse aux vrais bonhomme j'm'en moque des imitations,
Ces cons qui vivent que pour la reputation.
Mes rimes emergent du bon, malgre qu'le mal en fait sous l'son.
Devierge l'insensibilite, fait preuve de reflexion, une forte personnalite,
J'ai des defauts mais tout d'meme des qualites.
J'ai appris qu'la force de l'homme n'etait pas du physique, mais d'la vertu ou d'la moralite.
Parce que des fois on est tellement degoute,
Qu'on s'laisse emporter et plus rien peut nous arreter.
Sache qu'apres c'que t'auras fait tu vas r'gretter. Dis-moi gros, ca t'est pas d'ja arrive ?
La vie elle est dure t'as vu, mais faut s'adapter hein !
Faut plus qu'j'sois en echec, faut qu'j'blanchisse mon cash, signe des cheques, hein !
Trouver l'ame-soeur, pleurer propre, hechek hein !
Dedicace a toi qui m'ecoute la, toute ta mi-fa, sache mon coeur t'a mit la hagla, autant qu'la habla !
J'suis un mec de rue qu'est la pour honorer les siens, generations confondues, du plus jeune aux anciens.
Ils ont d'la peine pour nos freres et soeurs qui purgent des peines,
Parce que quand i' r'viennent c'est toujours la meme, rengaine.
C'est grave comme le systeme nous ken, faut qu'on trouve une solution a nos problemes, quoi qu'il advienne.
Pour ta gouverne, j'envisage de retourner dans mon pays,
Pour m'decrasser, purifier l'esprit, parce que la France m'a faconne,
M'a nourri de beaucoup trop de mal, beaucoup trop de haine, m'a pourri.
Pour tout ceux qui s'trouvent dans l'meme cas que moi, pour ceux qui souffrent plus que moi, dedicace a toi.
Tout ceux qui sont parti, qui ont franchi le seuil de l'extreme. Inch'Allah pour l'paradis.
Moi j'vois loin, j'vois trop loin. Ecoute-moi bien cousine, cousin. J'suis pas la pour faire semblant, ecoute...
Comme chaque chose arrive a son terme, il est temps que mon recit en fasse de meme.
Soit hardcore pour oim, apprecie cette musique, ce theme, que ta conscience, s'en serve de lanterne...
C'est toute l'amertume, la misere, qui coule dans mes veines,
Me consterne, appelle ca le blues, des citees HLM...
Dedicace a la Mafia Africaine... a Lasso... MS, Mista Flo...
Tous mes freres victimes du systeme... De fleury, Nanterre...
Bois d'Arcy, Frene, les promene, hun !... Mes deux p'tits freres...
Jaloud et Ibal, je vous aime de tout mon coeur... Ma p'tite soeur...
ma perle, ma princesse... Samira...
Aux zaringo... a ma mere... seule maison de ma peine... que j'ai tant fait pleurer...
Excuse-moi... j'regrette... Du fond du coeur... Je t'aime... J'vous laisse...
Rohff