Texty: Edith Piaf. Les Gens.
:
Comme ils nous regardaient, les gens.
Nous, on ne voyait pas les gens.
Pour nous, ils etaient transparents.
On ignorait les gens.
On etait seuls au monde.
Comme ils etaient presses, les gens,
Mais nous, on flanait en revant.
Un soleil eclatant
Inondait notre monde...
Comme ils etaient tristes, les gens
Car ils ne savaient pas, les gens,
Que des fleurs couvraient les paves,
Que le printemps naissait
En plein c?ur de l'automne.
Comme ils etaient surpris, les gens,
Peut-etre un peu jaloux, les gens,
Des amants qui disaient "toujours"
Et qui parlaient d'amour
Sans s'occuper des gens.
Comme ils nous regardaient, les gens.
Nous, en ne voyait pas les gens,
On se regardait dans les yeux.
C'etait vertigineux.
C'etait le grand naufrage.
Ils etaient fascines, les gens.
Ils n'avaient jamais vu, les gens,
Une telle folie, de tels amants,
De tels indifferents
Aux gens et a leur age.
Comme ils etaient droles, les gens.
Comme ils baissaient les yeux, les gens,
Quand, tous deux, on s'est enlace,
Quand on s'est embrasse
En se disant "Je t'aime".
Comme ils etaient presses, les gens,
Mais ils se retournaient, les gens,
Pour voir encore ces deux amants
Qui s'aimaient tellement
A faire rever les gens.
Comme ils nous regardaient, les gens.
Nous on ne voyait pas les gens.
Comme ils etaient presses, les gens.
Nous on ne voyait pas les gens.
Comme ils se retournaient, les gens
Nous on ne voyait pas les gens...
Comme ils nous regardaient, les gens.
Nous, on ne voyait pas les gens.
Pour nous, ils etaient transparents.
On ignorait les gens.
On etait seuls au monde.
Comme ils etaient presses, les gens,
Mais nous, on flanait en revant.
Un soleil eclatant
Inondait notre monde...
Comme ils etaient tristes, les gens
Car ils ne savaient pas, les gens,
Que des fleurs couvraient les paves,
Que le printemps naissait
En plein c?ur de l'automne.
Comme ils etaient surpris, les gens,
Peut-etre un peu jaloux, les gens,
Des amants qui disaient "toujours"
Et qui parlaient d'amour
Sans s'occuper des gens.
Comme ils nous regardaient, les gens.
Nous, en ne voyait pas les gens,
On se regardait dans les yeux.
C'etait vertigineux.
C'etait le grand naufrage.
Ils etaient fascines, les gens.
Ils n'avaient jamais vu, les gens,
Une telle folie, de tels amants,
De tels indifferents
Aux gens et a leur age.
Comme ils etaient droles, les gens.
Comme ils baissaient les yeux, les gens,
Quand, tous deux, on s'est enlace,
Quand on s'est embrasse
En se disant "Je t'aime".
Comme ils etaient presses, les gens,
Mais ils se retournaient, les gens,
Pour voir encore ces deux amants
Qui s'aimaient tellement
A faire rever les gens.
Comme ils nous regardaient, les gens.
Nous on ne voyait pas les gens.
Comme ils etaient presses, les gens.
Nous on ne voyait pas les gens.
Comme ils se retournaient, les gens
Nous on ne voyait pas les gens...
Piaf, Edith
Obľúbené žiadosti