Texty: Olivier Villa. Debout Les Femmes. Au Bar Des Platanes.
Des rides aux front des petits vieux,
Comme pour viser leurs casquettes .
Assis sur des bancs plus vieux qu'eux
Attendant que la mort s'arrete .
Et a leurs pieds des chiens sans yeux
Paupieres lourdes de trop de siestes .
Et le clocher qui sonne Dieu,
Des yeux derrieres chaques fenetres .
Je suis un enfant des villages,
De ces coins ou l'on c'est encore
Le nom de chacuns des visages,
L'odeur de chaques boutons d'or .
Meme si la vie m'emporte loin,
Meme si Paris me fait la cour,
Meme si j'ai de l'or dans les mains
Je reviendrais toujours . . .
Au bar des Platanes .
Prendre l'apero au coutoir,
Pour ne jamais perdre mon ame,
Pour ne pas me tromper d'histoire .
Au bar des Platanes
Ou le temps s'egraine en olive,
Ou vivre mieux,
Comme dit Lagard,
C'est mieux que vivre .
Le bourdonnement des tonnelles
Et les baisers d'adolescents
Sur des bouches aux gout de groseilles .
Le bruit du liere dans le vent,
Une feuille tombee d'un chene
Qu'on a coller sur un cahier .
Des petits ecoliers sans haine,
Rien que des rires a la recre .
Je suis un enfant des villages
Ou s'evader du quotidien
Ce n'est pas partir en voyage
Mais juste quelques verres de vin .
Meme si la vie m'emporte loin,
Meme si Paris me fait la cour,
Meme si j'ai de l'or dans les mains
Je reviendrais toujours . . .
Au bar des Platanes .
Prendre l'apero au coutoir
Et si j'y ramene une femme
Je lui apprendrais ma memoire .
Au bar des Platanes
Ou on se soule a l'amitie,
Ou aimer mieux,
Comme dit Lagard,
C'est mieux qu'aimer .
Au bar des Platanes . . .
(Merci a gitane45 pour cettes paroles)
Debout Les Femmes
Olivier Villa
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