Texty: Guy Béart. La Fenêtre.
Le monde a mal aux pieds
Ses chaussures, ses chaussures
Le monde a mal aux pieds
Ses chaussures sont serrees
Il a beau s'en acheter de nouvelles
Il grandit bien trop vite pour elles
Il a beau les prevoir sans lacets
C'est des bottes de sept lieues qu'il faudrait
Ou est la fenetre, que je l'ouvre un peu ?
Elle est la peut-etre, dans tes yeux
Le monde a mal aux genoux
Ca cavale, ca cavale
Le monde a mal aux genoux
Ca cavale comme fou
Il a beau monter sur sa machine
Pour la faire tourner il s'echine
Il a beau s'arreter sur un banc
V'la le banc qui se met en mouvement
Ou est la fenetre, que je l'ouvre un peu ?
Elle est la peut-etre, dans tes yeux
Le monde a mal aux dents
Elles lui poussent, elles lui poussent
Le monde a mal aux dents
Elles lui poussent en meme temps
Il a beau s'arracher les molaires
Elles lui poussent a nouveau de travers
Il a beau preserver ses racines
V'la ses dents de sagesse qui le minent
Ou est la fenetre, que je l'ouvre un peu ?
Elle est la peut-etre, dans tes yeux
Le monde a mal au corps
Sa chemise, sa chemise
Le monde a mal au corps
Sa chemise l'etrangle a mort
Il a beau couper son col ses manches
Elles l'etranglent a nouveau a la hanche
Il a beau jeter tous ses vetements
Il a mal a sa peau maintenant
Ou est la fenetre, que je l'ouvre un peu ?
Elle est la peut-etre, dans tes yeux
Le monde a mal au coeur
A la foire, a la foire
Le monde a mal au coeur
A la foire des malheurs
Il a beau repeter qu'il s'en fout
Il se sent accroche malgre tout
Il a beau vouloir prendre la fuite
Il est la visse sur le grand huit
Fais sauter en marche, vienne que pourra
Pour rejoindre l'arche de tes bras
Ses chaussures, ses chaussures
Le monde a mal aux pieds
Ses chaussures sont serrees
Il a beau s'en acheter de nouvelles
Il grandit bien trop vite pour elles
Il a beau les prevoir sans lacets
C'est des bottes de sept lieues qu'il faudrait
Ou est la fenetre, que je l'ouvre un peu ?
Elle est la peut-etre, dans tes yeux
Le monde a mal aux genoux
Ca cavale, ca cavale
Le monde a mal aux genoux
Ca cavale comme fou
Il a beau monter sur sa machine
Pour la faire tourner il s'echine
Il a beau s'arreter sur un banc
V'la le banc qui se met en mouvement
Ou est la fenetre, que je l'ouvre un peu ?
Elle est la peut-etre, dans tes yeux
Le monde a mal aux dents
Elles lui poussent, elles lui poussent
Le monde a mal aux dents
Elles lui poussent en meme temps
Il a beau s'arracher les molaires
Elles lui poussent a nouveau de travers
Il a beau preserver ses racines
V'la ses dents de sagesse qui le minent
Ou est la fenetre, que je l'ouvre un peu ?
Elle est la peut-etre, dans tes yeux
Le monde a mal au corps
Sa chemise, sa chemise
Le monde a mal au corps
Sa chemise l'etrangle a mort
Il a beau couper son col ses manches
Elles l'etranglent a nouveau a la hanche
Il a beau jeter tous ses vetements
Il a mal a sa peau maintenant
Ou est la fenetre, que je l'ouvre un peu ?
Elle est la peut-etre, dans tes yeux
Le monde a mal au coeur
A la foire, a la foire
Le monde a mal au coeur
A la foire des malheurs
Il a beau repeter qu'il s'en fout
Il se sent accroche malgre tout
Il a beau vouloir prendre la fuite
Il est la visse sur le grand huit
Fais sauter en marche, vienne que pourra
Pour rejoindre l'arche de tes bras
Guy Béart