Texty: Gilbert Bécaud. Bécaud A L'Olympia 1988. Mon Père à Moi.
:
Je le revois assis sur son vieux banc de pierre
roulant sa cigarette au bout de ses dix doigts.
Il etait simple et bon et il etait mon pere,
mon pere, mon pere, mon pere, mon pere, mon pere a moi.
Il etait menuisier du plus petit village
qu'on rencontre la-bas avant le pays haut.
Il m'enseignait la vie comme on construit sa table,
mon pere, mon pere, mon pere, mon pere, mon pere a moi.
Je sais qu'il avait fait des betises.
Certains soirs il parlait du Moyen-Orient.
Il avait meme fait la valise,
mais il revint pour moi en pleurant.
Il savait fabriquer des armoires aux lavandes
ou les jeunes maries garderaient leurs draps blancs,
et ou les vieux maries rangeraient leur legende,
mon pere, mon pere, mon pere, mon pere, mon pere a moi.
Je sais qu'il avait fait des betises.
Certains soirs il parlait du Moyen-Orient.
Il avait meme fait la valise,
mais il revint pour moi en pleurant.
Je le revois debout tel qu'il f ut et qu'il reste
derriere l'etabli de sa pauvre maison,
avec pour tout galon des copeaux sur sa veste,
mon pere, mon pere, mon pere, mon pere, mon pere a moi
Je le revois assis sur son vieux banc de pierre
roulant sa cigarette au bout de ses dix doigts.
Il etait simple et bon et il etait mon pere,
mon pere, mon pere, mon pere, mon pere, mon pere a moi.
Il etait menuisier du plus petit village
qu'on rencontre la-bas avant le pays haut.
Il m'enseignait la vie comme on construit sa table,
mon pere, mon pere, mon pere, mon pere, mon pere a moi.
Je sais qu'il avait fait des betises.
Certains soirs il parlait du Moyen-Orient.
Il avait meme fait la valise,
mais il revint pour moi en pleurant.
Il savait fabriquer des armoires aux lavandes
ou les jeunes maries garderaient leurs draps blancs,
et ou les vieux maries rangeraient leur legende,
mon pere, mon pere, mon pere, mon pere, mon pere a moi.
Je sais qu'il avait fait des betises.
Certains soirs il parlait du Moyen-Orient.
Il avait meme fait la valise,
mais il revint pour moi en pleurant.
Je le revois debout tel qu'il f ut et qu'il reste
derriere l'etabli de sa pauvre maison,
avec pour tout galon des copeaux sur sa veste,
mon pere, mon pere, mon pere, mon pere, mon pere a moi
Gilbert Bécaud
Gilbert Bécaud