Texty: Francis Cabrel. Gitans.
Quand t'es parti gitan
Tu as laisse seulement
Une voiture en morceaux
T'as pris des chaises de bambou
Ta guitare de rien du tout
T'as mis le vent sous ta peau
T'as caresse les oiseaux, t'as caresse les oiseaux
T'as mis des pierres sur le feu
Les femmes aux longs cheveux
ont tout lave dans les seaux
Seche le linge sur des buissons
Rentre les gosses dans les camions
Sur les paniers de roseaux
Et caresse les oiseaux, caresse les oiseaux
Ou allais-tu ?
A part les flaques de boue
Et quelque traces de roues
Tu n'as rien voulu laisser
T'as mis ta fierte gitane
Aux rideaux des caravanes
Comme des drapeaux plies
T'as caresse les oiseaux, caresse les oiseaux
Ou allais-tu ?
J'ai peur des lumieres des villes
Des grandes maisons immobiles
Des jardins batis tout autour
J'ai peur qu'on emmene d'office
Au bout du fusil des milices
Les enfants de notre amour
Ils traitent nos filles de voleuses
Du fond de leur maisons peureuses
Pleines de chiens de combat
Ils attachent leurs volailles
Ils surveillent leurs ferrailles
On ne se ressemble pas...
Y'a un panneau depuis
Stationnement interdit
Comme s'il y avait eu la peste
T'as plus qu'a chercher ailleurs
Des gens qui auront moins peur
En esperant qu'il en reste
Et caresser les oiseaux !
Tu as laisse seulement
Une voiture en morceaux
T'as pris des chaises de bambou
Ta guitare de rien du tout
T'as mis le vent sous ta peau
T'as caresse les oiseaux, t'as caresse les oiseaux
T'as mis des pierres sur le feu
Les femmes aux longs cheveux
ont tout lave dans les seaux
Seche le linge sur des buissons
Rentre les gosses dans les camions
Sur les paniers de roseaux
Et caresse les oiseaux, caresse les oiseaux
Ou allais-tu ?
A part les flaques de boue
Et quelque traces de roues
Tu n'as rien voulu laisser
T'as mis ta fierte gitane
Aux rideaux des caravanes
Comme des drapeaux plies
T'as caresse les oiseaux, caresse les oiseaux
Ou allais-tu ?
J'ai peur des lumieres des villes
Des grandes maisons immobiles
Des jardins batis tout autour
J'ai peur qu'on emmene d'office
Au bout du fusil des milices
Les enfants de notre amour
Ils traitent nos filles de voleuses
Du fond de leur maisons peureuses
Pleines de chiens de combat
Ils attachent leurs volailles
Ils surveillent leurs ferrailles
On ne se ressemble pas...
Y'a un panneau depuis
Stationnement interdit
Comme s'il y avait eu la peste
T'as plus qu'a chercher ailleurs
Des gens qui auront moins peur
En esperant qu'il en reste
Et caresser les oiseaux !
Francis Cabrel
Francis Cabrel