Texty: Edi Casabella. Là Où Les Vagues Se Tuent. Ecchymose.
Parce que je t'ai frappee, je n'avais pas de roses
Mais trop d'epines, douleur atroce sans ecchymose
De travers, j'ai grandi comme cette plante qui a pousse
Cabosse telle une caisse qui loupe son virage, j'ai le c?ur
Eclabousse par tes larmes qui gisent au sol
Tu vois, on est deux, dans ma folie je suis seul
Assieds-toi, il faut que je t'explique, je crois que je suis malade
Les requiems sonnent dans ma tete comme des ballades
J'oublie comment je m'appelle quand c'est tes bleus qui portent mon nom
Sur les ailes d'un ange, j'ecrirai ton prenom
J'en ai rien a foutre de Romeo et Shakespeare, la nuit, je reve que je meure et chaque matin, je respire
Je deraille comme le Trans a Vladivostok, j'ai les pieds dans l'eau, le coeur qui rouille sur la grande epoque
J'ai bien compris les lecons des tenebres, mes sentiments, un bouquet de fleur dans un arbre, une insulte sur mes levres
Et je flirte entre la tendresse et le fait divers, je plane au-dessus des montagnes et en moi, c'est la guerre
Les seules fleurs que je t'offre sont celles du mal, j'ai fait l'amour buissonniere pres de l'arsenal
Mes insultes donnent racine a tes pleurs, mais pour l'instant, c'est des orties qui entourent mon c?ur
Les deserts de l'amour sont de couleur cendre
21 grammes, j'ai vu ton ame se fendre
J'ai vu la plus belle planete partir
A l'heure ou les oiseaux se cachent pour crever
C'est encore l'hiver et je voulais te dire
Que c'est le noir comme Louis Braille qui m'a caresse
Tandis que ma folie epouvantable me broie
J'ai gagne en trichant, j'ai mis de la peine dans ma joie
J'ai menti jusqu'a etrangler ma parole
Rien a foutre des femmes, soit des putes, soit des folles
Tu sais, j?habite sur une etoile filante
Je suis le seul gardien de cette nature mourante
Je t'aurais donne mon souffle s'il valait quelque chose
Je t'offre un bouquet d'epines toi la plus belle des roses
Moi sur mon destin, je suis qu'on profane
Ta peau exaltait aujourd'hui est diaphane
Je donnerai mes yeux pour remonter le temps en courant
Mais les morsures que je t'ai laissees m'ont blesse en s'epanouissant
J'irai planter une croix la ou nos reves se couchent
Plus jamais je mange, je veux garder le gout de ta bouche
J'avais la plus belle beaute sur mes genoux
J'ai tue la douceur tous ces rendez-vous
Je me sens plus bas que le niveau de la mer
Une gifle une caresse a la seule femme qui pouvait me rendre pere
Je pleure des larmes de sans mais le mal est fait
Comme un cadavre sur l'asphalte, j'ecris l'histoire d'une fee*
* premiere version :
Comme une cadavre sur l'asphalte, je viens de tabasser une fee
(Merci a William pour cettes paroles)
Là Où Les Vagues Se Tuent
Edi Casabella
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