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Texty: Arsenik. Quelques Gouttes Suffisent. Jour 2 Tonnerre.


Qu'est ce que j'pourrais t'dire, qu'y a pas encore ete dit.
Rien d'inedit, a part qu'j 'ai une lame dans mon teddy.
Came, sexe, epoque latex, stereo, vortex,
Mon rap plait aux mecs qu'on annexe,
Le tres haut benisse mon ame, je blinde mon cortex.
Mes ideaux vexe, l'infame, le porc, revolution, radio et videotextes.
Rodeo avec la justice, B.O d'une vie complexe en V.O,
Hisse mon clan pour niquer l'armistice.
J'les mets au parfum, allume les neons,
Brule les neo-nazis, creons un front pour laver l'affront choisi.
Te battre ou caner, au pantheon des damnes, solution.
Tu peux coffrer un revolutionnaire mais pas la revolution
Cramer une boulangerie ca ne met en chien qu'un boulanger.
Faut changer l'histoire, ranger les grenailles,
Mettre les porcs en danger, batailles rangees,
Racailles contre flicaille enragee, represailles,
Rafales de drages, charges a bloc les glocks ou s'engager.
Je braille ma haine avec une pensee pour les defunts.
L'espoir fait vivre, mais ceux qui vivent d'espoir meurent de faim.
Suivre son instinct, survivre au chaos, destin de mes gars,
Au QG sujet a la gruge, je sais mais seul Dieu peut juger nos cas,
Au cul j'ai le danger, mon rap c'est du vecu. Faut pas s'tromper d'cible,
Seuls les plus convaincus ont vaincu le point sensible.
L'unite cousin faut q'tu saches,
Qu'on enleve pas une mouche sur le front d'son frere avec une hache cousin.
Autour d'une meme cause, un meme but,
Buter les putes a coups d'proses brutes affuter, Babylone chute.
Fute ou moins fute, dans la danse, en avoir dans l'fute et
Shooter pour buter leur putain de defense.

{Refrain:}
Ce monde est ainsi fait, mais s'il faut s'y faire
Autant kiffer se defaire de ses liens en fer, etouffer l'enfer,
Et j'ai tout fait, j'ai plus l'temps d'men faire.
Pleurer sur mon sort en clair,
J'ai bouffe l'tonnerre, ma bouche recrache l'eclair.

Ce qu'ils veulent c'est qu'on se barre en couille,
Ce qu'ils veulent c'est nous voir seuls entre 4 planches, sur la gueule un linceul.
Ils veulent, qu'on flanche, penche, du mauvais cote,
C'qu' ils veulent, c'est nous voir a genoux, peter les plombs qu'on se fligue entre nous.
C' qu' ils veulent, c'est nous voir vils, sans cervelle, cerberes en ville.
Nous voir serviles, ignorants et dociles, observent,
Ils veulent, briser nos reves, briser la lampe,
Dans la nuit ou le malin campe, t'as mis tout seul le canon sur ta tempe.
Je trempe mon bic dans l'poison, ca fait du rap mortel a foison,
Nique leur blason, rage immortelle, ma technique ecrasons.
Mes phrases embrasent le beat, nos phases invitent a foutre le boxon.
Pour tout ceux qui a notre epoque sont grilles nous boxons.
Avec les mots, au box des accuses faut ruser.
Jouer les martyrs, grises, c'est use,
Faur user d'sa tete comme d'un uzi, oser fusiller pour qu'on bousille
Leur vie, assez amuse la galerie.
Abuse de trop beaux discours, c'est bon on a deja tout dit,
On sait qu'on court toujours apres des miettes dans nos beaux taudis.
Beaucoup trop de couteaux, coups bas,
Dans nos textes coute aux coupe au carre, afro, zera, degran ou courtaud.
De rentrer dans des delires, d'elire de nouveaux champions,
Le choix n'a pas ete donne bienvenue au 6eme chaudron.

{au Refrain}

Je suis la voix des malheurs sans voix, dans c'trou a rats,
Un chearra d'micro, et je mets a l'heure les accrocs,
MC 24 carats, a cran les crocs aceres, j'evite les accrocs.
Voir grand et penser grand, operer en synchro.
On mise gros, on ecrit pour rabzas et negros,
Blancs, jaunes et gris, on est trop a etre yegri.
Donc j'ecris la metropole,
Et crie vengeance pour ceux qui ont garbi la rubrique necrologique.
Mes rimes sont coupees a la nitro, on m'dit que c'est retro,
De parler d'unite dans l'rap parait-il,
Imiter les cainris, jouer les tares parait plus facile.
Je sais d'ou je viens, je sais qui m'en veut,
Je sais que le bien est plus difficile a faire que le mal dans leur jeu.
La connerie, c'est comme le feu, faut l'etouffer avant qu'elle nous consume,
Je lache une bombe et j'assume
Les degats, exhume la hache, fume le beat, ca va saigner,
Les derniers seront les premiers a regner.

{au Refrain}